Coucou,
Qu'est ce qu'on peut faire dans une ville inconnue quand le temps est gris, frois et qu'on est un dimanche... et bien on se couvre, on prend le métro et on part voir comment se déroule la vie dominicale des séoulistes !
Petit rappel wikipédien sur l'origine et la place de la ville dans le monde :
Séoul / Seoul (en hangeul : 서울) a été, pendant plus de 500 ans, la capitale du royaume de Choson et est, depuis la guerre de Corée, la capitale de la Corée du Sud. C'est aussi la plus grande ville de la péninsule coréenne. Le nom de la ville dérive de l'ancien coréen Seorabeol ou Seobeol, qui signifie « ville capitale ». La ville a été connue dans le passé sous plusieurs noms successifs : Wiryeseong (위례성 ; 慰禮城 ; Paekche), Hanyang (한양; 漢陽) et Hanseong (한성; 漢城; période Koryo et période Chosŏn). Elle est située sur le fleuve Han, au nord-ouest du pays. Avec une population d'environ 10 000 000 habitants (Séouliens ou Séoulites) et une aire urbaine de plus de 25 620 000 h abitants en incluant Incheon, Séoul est la troisième mégapole la plus peuplée au monde après Tokyo et Mexico, juste devant New York. Alors à côté Shanghai et ses 23 millions d'habitants, serait plus petite 
!
Ceci posé, nous partons par Olympic-ro (boulevard), qui comme son nom l'indique rend hommage aux athlètes des jeux olympiques de Séoul de 2002... le stade olypique est au bout de cette avenue !
Bienvenue dans le métro de Séoul !
Propre, pratique pour s'y repérer (les stations ont des numéros ce qui est facile quand on ne lit pas le coréen ou quand on a du mal à retenir les noms), c'est un moyen de transport idéal !
Un peu comme au Japon, l'attitude des voyageurs se doit d'être exemplaire, respectueuse et altruiste. On ne saute pas au dessus des portillons : on achète son ticket et on ne vole pas la compagnie du métro.
Si un problème se présente, de charmants agents d'accueil sont là pour aider...
sauf qu'ils comprennent très mal l'anglais... et comme officellement le pays est toujours en guerre, vous ne vous étonnerez pas de croiser des hommes en treillis ou des armoires de masques à gaz et des protections en cas d'attaque chimique ou bactériologique sur les quais et dans les stations !
Mais ils sont souriants, attentionnés et s'efforcent de remplir leur mission au mieux !
Les murs des stations sont couverts de publicité ou de messages toujours un peu enfantine dans le trait afin d'être à la portée de tout le monde !
Ce qui est étonnant dans le métro... c'est qu'on n'entend rien... pas un bruit... parfois un petit groupe de lycéens rit et parle avec animation...mais globalement les voyageurs ont leurs yeux rivés sur leur écran de téléphone Samsung ou LG, une oreillette dans l'oreille et sont totalement absorbés. Ils sont calmes et sereins car avertis des dangers et des remèdes adaptés... 
Ce qui est étonnant dans le métro... c'est qu'on n'entend rien... pas un bruit... parfois un petit groupe de lycéens rit et parle avec animation...mais globalement les voyageurs ont leurs yeux rivés sur leur écran de téléphone Samsung ou LG, une oreillette dans l'oreille et sont totalement absorbés. Ils sont sereins car avertisdes dangers et des remèdes adaptés...et par les fenêtres des trains, ils savent que quelqu'un veille sur eux !
L'idée première étaut d'aller vers la porte de et son marché de rues... en descendant à la station "city Hall", nous apercevons des hommes en costumes jaunes... ma Maman court pour les prendre en photo... nouq entendons un roulement de tambour : en fait il s'agissait de la relève de la garde du palais Deoksugung.
En costumes d'époque, ces hommes reproduisent cette cérémonie depuis 1996 devant la porte Daehanmun du Palais Deoksugung. Souvent comparée à celle de Buckingham Palace, c'est une reconstitution de la relève de la garde royale autrefois pratiquée à la cour. Chargés d’ouvrir et de fermer la porte du palais à heures fixes, de surveiller et de patrouiller, les gardes sont vêtus d’un costume traditionnel et s'échangent mot de passe, clés et consignes.
(le linteau porte le nom en caractères anciens appelés hanju, proches des "hanzi" chinois)
Nous assistons, étonnés, à l'échange entre les deux patrouilles (une en jaune et une en rouge). Entre les deux, une pause permet aux passants de se faire prendre en photo avec le chef de la relève ! La garde change trois fois par jour (11h, 14h et 15h30). Nous avons vraiment eu de la chance d'arriver à ce moment là, 30 minutes plongés dans l'histoire !
Une photo souvenir avec qui les jours ensoleillés nécessite de faire la queue, Dans la grisaille de ce dimanche, les costumes traditionnels aux couleurs vives contraste avec la mairie, juste en face, dans son habit de verre ultra-moderne.
Une photo plutôt sombre, une autre prise quelques jours après et une troisième trouvé sur internet donnent une idée de ce drôle de bâtiment, une structure de verre de 13 étages comparée à une vague.
Nous descendons Sejong-daero (boulevard Sejong)... il n'y a personne sur les troittoirs, à peine quelques voitures...
vers la porte Namdaemun (grande porte du sud). Son vrai nom est Sungnyemun (porte des cérémonies élevées), elle est l'une des huit portes de la muraille de Séoul (longue de 18 kilomètres et haute de 6 mètres). Construite en 1398, cette porte en de bois et de pierre, a été restaurée de nombreuses fois et très récemment en 2008, suite à un incendie, elle a subit une importante rénovation.
Me voici devant la porte, ce dimanche, puis deux jours après sous le soleil ! La faim qui s'est invitée dans mon ventre nous amène à pousser la première porte ouverte... d'un restaurant vietnamien !!! 
La porte se situe à l'est du marché Namdaemun, le marché le plus vieux de Séoul qui date de 1414. En dépit de la froidure, ce dédale de rues piétonnes avec des échoppes de part et d'autres est très vivant ! C'est un marché de gros et de détail, ouvert sans interruption.
Tout s'y vend : tissus, rubans, papiers, articles de cuisine, jouets, barrettes et articles de cheveux, vêtements pour chiens, thé, ginseng (la plante nationale), chaussures, chaussettes, vêtements de randonnée, sacs, bonnets et gants (de saison !), lunettes et écharpes de marque (enfin presque)...
On se croirait un peu au "fake market" de Shanghai mais à ciel ouvert ! Bien sûr beaucoup d'objets traditionnels et de souvenirs (masques, hangbok, vanneries, t-shirt et poupées en costumes)...
L'aspect le plus sympathique est cette enfilade de mini-gargottes installées au milieu de la rue, protégées par de grands plastiques et proposant des soupes, des pâtes, des beignets style tempura, des sucreries locales, des huîtres au barbecue, des variantes de kimchi,... on peut aussi acheter des poissons et poulpes géants séchés... des herbes fraiches ou des graines plus ou moins connues !
Curieusement, les stands sont en général tenus par des personnes assez âgés (stand familial, revers économique, manque de personnel ?) qui supportent les -3°c du jour avec des épaisseurs de vêtements et des chauffages d'appoint.
Poursuivant notre découverte, nous reprenons le métro pour le village de Hanoks de Namsangol, je ne résiste pas à la tentation de poser devant mon homonyme, plat national en Corée : le kimchi !
Passée la porte d'entrée, nous prenons couleur locale et entrons dans ce drôle de village, comme perdu au milieu de bâtiments modernes.
Un peu de patrimoine coréen reconstitué ici sous la forme d'un petit village, d'un pavillon (Cheonugak au centre) où sont organisées des représentations culturelles, d'un jardin très arboré et d'un étang.
Nous sommes attirés par une musique traditionnelle et un attroupement. Sous le pavillon, une jeune femme effectue une gracieuse danse à l'éventail, le buchaechum. 
Puis une troupe de danseurs jouant d'instruments de musique et de percussions entamment un longue sarabande, rythmée par un joueur de cornemuse coréenne. Ce qui est étonnant c'est qu'ils font bouger leur tête, entrainant dans ce mouvement un long ruban blanc d'environ 2 mètres. Les meilleurs danseurs sont être au milieu et mènent la danse, les autres dansent autour et agitent des tambourins.Nous cheminons dans le parc jusqu'au village de maison Hanoks. Cinq maisons coréennes traditionnelles, reconstruites d’après le modèle des maisons de la dynastie Joseon, 
Les maisons sont représentatives de différentes classes sociales, depuis celle des paysans jusqu’à celle de la classe royale. Elles sont meublées afin de mieux imaginer la vie quotidienne de l'époque Namsangol.
Un homme souriant, vêtu d'un costume traditionnel et coiffé d'un gat (haut chapeau au tissage transparent, de façon à deviner le chignon de l’homme) semble reproduire des gestes ancestraux.
Il a posé des offrandes sur une table de cérémonie pour les ancêtres nous supposons mais le sens d'ensemble nous échappe car, à part un "bonjour" sonore (quand nous lui avons dit en anglais d'où nous venions), nous n'avons pas compris ce qu'il expliquait aux autres visiteurs, tous coréens. 
Par les grands froids d'hiver, un ingénieux système de chauffage appelé ondol (signifie chauffer la pierre) permettait aux habitants d'y résister en chauffant le sol de la maison. La chaleur, venant d'un four placé sous la maison (photo maison en haut à gauche et à droite), transportée par l’air qui en émane, remonte et chauffe les pièces de la maison.
On retrouve ce système dans les palais prestigieux de Corée comme dans les habitats modernes (même dans notre hôtel) et la même idée dans le métro où les siège sont chauffés ! Ces maisons sont aussi très agréables en été car la fraîcheur est conservée grâce à un système de portes coulissantes laissant circuler l'air.
Heureux hasard du calendrier, une série d’évènements étaient organisés afin de célébrer le Seollal (nouvel an lunaire) et de faire découvrir les traditions coréennes.
Accrocher des voeux en papier (comme les omikuji au Japon), lancer des toupies ou des batons, actionner le pilon à grains, faire tourner des cerceaux, préparer des gâteaux de riz, déguster de snacks traditionnels coréens et de thé, fabriquer un arc, un cerf-volant ou peindre un masque.
J'ai eu le plaisir de fabriquer moi-même un arc traditionnel et de le tester ensuite... !
Dans beaucoup d'endroit historique, on a aussi la possibilté de louer des hangboks et de revivre, à sa façon, les courumes d'autresfois (comme les petites filles en rose à la relève de la garde). Cela fait un joli souvenir... mais avec le froid qu'il fait et la boue par terre... je ne l'ai pas fait ! 
Par contre je me suis faite offrir un joli hangbok que j'ai revêtu dès mon retour à Shanghai !
Pas mal, non ? (les couleur sont pâles sur la photo de droite car pris avec le téléphone, mais c'est bien la même robe !)
Nous quittons cet endroit après avoir d'abord jeté un oeil à une endroit insolite : la Capsule du temps. Dans un immense trou, creusé en 1994 pour commémorer les 600 ans de Séoul, une capsule hermétique a été enterrée à 15 m sous terre avec 600 objets représentant la vie quotidienne à Séoul actuelle (sur CD-Roms et microfilms). Des maires de grandes métropoles sont venus et ont signé. Elle doit être ouverte en 2394, lors des 1 000 ans de Séoul...nous reviendrons !
Un au-revoir aux Sotdae ces drôles d'oiseaux comme perchés en haut de poteaux. Ce sont en fait de haut poteaux de bois surmontés d’une figurine d’oiseau : d'abord symbole divin, ils sont ensuite devenus les messagers des prières formulées par des villageois pour se protéger contre les mauvais esprits et pour des bonnes récoltes.
En fin de journée, après avoir repris le métro vers un autre quartier, Jongno, nous avons retrouvés nos amis de Shanghai. ici aussi, les rues sont très animées la nuit et il regorge de choix de gargottes et de restaurants pour régaler les affamés.
Nous avons diner un bon bulbogi !!!
Un trou au milieu d'une table, une plaque bombée au dessus de braises, une chaussette articulée pour aspirer les fumées et attiser les flammes... des morceaux de viande très tendres, des bolets émincés, des grains d'ail, des pommes de terres tranchées, des sauces acidulées ou piquantes... un moment très sympathique et haut en saveurs !
Voilà en résumé, une première approche de Séoul plutôt pétillante, non ?
Bisous et à bientôt pour d'autres découvertes coréennes, Tifenn-redevenue-shanghaienne depuis !
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